samedi 15 novembre 2014

Petites et Moyennes Entreprises, quels sont les nouveaux schémas économiques porteurs d’avenir ?

Dans un environnement de plus en plus exigent, il serait important de se poser la question de la problématique du développement entrepreneurial. Le Niger, très riche en ressources naturelles compte très peu d’entreprises connues sur le plan international pour sa croissance. Les institutions nationales se sont longtemps investies dans ce sens mais visiblement beaucoup restent à faire. C’est pourquoi la recherche de sources d’opportunités reste le maillon incontournable de croissance. Les instances mondiales telle que l’ONUDI (Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel , coopération belge, française….) lance depuis plusieurs années des campagnes de mise à niveau des entreprises nationales dans tous les pays par le biais du Bureau du développement des entreprises. Des experts internationaux mobilisés pour la circonstance s’engagent à bras le corps pour le renforcement du capital humain dans plusieurs secteurs d’activités : - Le secteur industriel : dans ce domaine, la communauté internationale via les instances spécialisées mises en place à cet effet, accompagnent les entreprises nationales dans la mise en place des processus de fabrication des produits industriels (textiles, alimentaires….), et la mise en place des indicateurs de qualités pour la conservation des produits. - Les ressources : Dans un cadre cohérent, le premier élément d’évaluation d’une entreprise se fait sur la base des prestations, pour cela les compétences métiers sont incontournables, c’est pourquoi les instances citées précédemment apportent leurs contributions dans la rédaction des ‘’business plan ‘’, le seul référent qui trace les moyens dont disposent une entreprise , les ressources financières et humaines dont elle dispose , les investissements requis et le retour sur investissement (ROI)…pour ne citer que ceux-là. - La déclinaison de ce schéma très stratégique reste important et en ce sens requiert une spontanéité intellectuelle et une connaissance métier. Dans ce cadre seul le Niger pourra accompagner ses entreprises. Loin d’ignorer les réalisations déjà existantes, le pays doit instancier son soutien à travers un Bureau du développement (BDT) qui servira de lien avec les instituts internationaux de formation, des organisations internationales pour le partenariat (ONUDI, NEPAD….). Le besoin globalement axé sur : - Le renforcement des compétences, - La diversification métier, - La valorisation des acquis, - La recherche des capitaux nationaux et étrangers, - Développement de La force de communication à travers les canaux ciblés, - Le partenariat à l’international sont importants sinon indissociables pour faire des entités nigériennes des entreprises à taille normale pouvant concourir sur le plan Africain et Mondial. Pour ce faire, les idées ne manquent pas, c’est pourquoi la mise en place d’une instance d’innovation a été initiée pour permettre un cadre d’épanouissement pour les entreprises dites ‘’ pépinière’’. Cet incubateur doit pouvoir apporter un soutien à la fois logistique et surtout financier pour les projets innovants. Le mentorat doit être la nouvelle tâche des instances de l’Etat, aucun entrepreneur ne peut émerger dans un environnement concurrentiel sans un parrainage digne de nom. Au final je dirai que Niger doit éveiller les talents à travers les nouveaux créneaux de développement que le codage informatique, dans la vision à court terme, l’économie digitale est l’alternative pour se réaliser et ce métier est incontournable pour toute société humaine qui souhaiterait se lancer dans le développement de services à valeur ajoutées. contact : Moussa_saley@yahoo.fr koygolo@gmail.com

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