dimanche 24 novembre 2013

Les injections de l’Etat actionnaire ou du financement participatif ?

L’Etat actionnaire, l’Etat régulateur de l’environnement dans un écosystème évolutif et concurrentiel, l’Etat responsable de la stabilité sociale de l’entreprise et qu’en est - il de notre apport personnel dans la gouvernance de nos patrimoines industriels ?Le tissu social et professionnel se nourrit à travers des accords sur la productivité, ceci n’est aujourd’hui vrai que lorsque les infrastructures répondent aux besoins du marché qui deviennent de plus en plus exigeants. Il y’a vingt ans le besoin de communiquer se limite à la voix (64 kbits) c’est la capacité pour transporter le service de bout en bout. Aujourd’hui le monde des télécommunications est bouleversé avec l’arrivée du web 2.0 grâce à l’arrivée des OTT (over The Top) ou les acteurs du web, pour trouver sa part du gâteau il faut collaborer avec ceux-là qui sont considérés comme les concurrents directs des opérateurs, ils créent leurs services et utilisent les infrastructures des opérateurs, lesquels se donnent l’obligation de les satisfaire de peur de voir sa base client s’effondrer du jour au lendemain. La production céréalière se fait manuellement avec des instruments archaïques, aujourd’hui vu la demande et l’attente de la population grandissante, il faut faire appel à l’innovation industrielle pour booster cette productivité, ceci n’est réalisable qu’avec la modernisation de nos méthodes et moyens de travail et donc de l’investissement. Ce challenge, c’est le défi que doit relever les opérateurs économique et industriel et pour cela il faut investir des sommes colossales d’où la nécessité de trouver les capitaux, le premier investisseur c’est l’Etat mais les institutions bancaires ont mené des reformes qui ouvrent la porte aux privés. Cependant, les investisseurs privés ont des exigences, pour débloquer les fonds indispensables à la gestion de ce patrimoine, il faut leur prouver un retour sur investissement et ceci dans le moyen c’est pourquoi les économistes ont mis en place le business plan pour conquérir les ‘’espèces rares’ ’pour apporter leurs ressources financières. Les entreprises ont donc besoin de l’infrastructure pour se développer, pour relever le défi numérique et accompagner les acteurs du web 2.0.Nos producteurs ont besoin de l’aide de l’Etat pour déclencher le boom agricole, Peut –on attendre tout de l’Etat ? Dans le premier cas, l’Etat dispose de tous les instruments pour mener des reformes et des politiques pour parfaire l’environnement du marché, certes des avancées sont faites mais des efforts restent à accomplir dans la démarche tactique. Dans le deuxième cas, il revient à l’investisseur public (vous & moi) pour apporter la contribution financière aussi minime soit- il, c’est ce qu’on appelle le financement participatif et ce que nous encourageons pour développer notre industrie et dans les secteurs métiers.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire